La maison de Gladriel, Cael et Mélusine

Gladriel ne répondit pas aux premières paroles de Gueldnard... elle se remémora certaines de son passé et lui d'elle la fit frissoner.

_ Si je t'invite c'est que je veux que tu restes, tu n'abuses pas de mon hospitalité... Aller viens!

Tous deux entrèrent dans la maison, Gladriel posa les deux bâtons dans un coin.

_ Faits comme chez toi! Je vais vite préparer le repas. Je vais faire une bonne soupe de légumes! Avec ce temps fraîd je pense qu'elle sera la bien venue!

La jeune femme laissa donc Gueldnard pour aller chercher les légumes qu'elle avait prit soin de découper dans le matin avant la venue de Gueld. Elle s'installa sur la table pour redécouper les gros morceaux en bout plus petits et elle alla rallumer le feu: les cendres étant chaudes, car elle avait laissé le feu mourrir doucement, elle n'eut pas de mal à refaire grandir les flammes. Quand la jeune femme fut satisfaite de son feu elle fit bouillir de l'eau et en attendant elle s'assit sur le fauteuil.

_Comment es-tu touvé cette première leçon? Tu sais je n'ais jamais donner de cour, et encore moin à l'épée, alors si je ne suis pas claire ou que quelque chose ne va pas, n'hésite pas à le dire!

Chaussette ayant sauté sur ces genoux, elle commenca à la carresser et elle invita son ami à s'asseoir sur le fauteuil d'en face.

Gladriel écouta attentivement son ami.

_J'y avais pensée à ce type d'exercice... je veux bien continuer à t'entaîner. Tu as de la volonté et tu as le bon état d'esprit pour ce genre d' exercice; tu ne craint pas la douleur c'est déjà beaucoup et tu n'es pas trop impatient... du moin, tu reprend contôle de toi et c'est vraiment bien.

Voyant que l'eau commençait à bouillir, la jeune femme se leva pour y plonger les légumes. Puis elle se rassis.

_Dans ma grange j'instalerais quelque petits trucs pour l'entaînement et ferais un peu de place. Mais les cours se feront le plus souvent dehors. On pourrais aller au lac aussi, il y a de l'espace et c'est tranquille. On pourra s'entrainer de nuit si tu veux.

Elle s'arrêta de parler et plongea son regard dans les flammes. Chaussette s'était déjà endormie sur ses genoux mais continuait à ronronner... à moin que ce ne fut des ronflements? Ils restèrent tout les trois comme celà un moment avant que la jeune femme ne brise le silence.

_Je vais finir de préparer le repas, si tu veux pendant ce temps tu peux monter à l'étage, au fond du couloir il y a une salle de bain. Tu peux l'utiliser si tu veux, tu n'as pas d'affaire de rechange, mais je pourrais en emprainter à Arami et te rincer au moin le visage te feras du bien après toute cette tranpiration.

Elle se leva déposant la petite chatte grise sur le fauteuil puis, sourriante, elle accompagna Gueld jusqu' à l'escalier.

Quand son inviter fut monter, la jeune femme enleva la marmite pliene de légume du feu. Elle ôta le trop plein d'eau qui restait, le versant dans une basine (on ne gaspille pas l'eau^^!) puis elle écrasa tout le contenue pour en faire une une bouillis homogène. Celà lui prit quelques minutes, puis elle remit le tout à chauffer un peu sur le feu. Elle mit la table, puis sortit le pain ainsi que des tranches de jambon secs qu'Arami avait prit soin de couper.

Gladriel monta àlors à l'étage et frappa à la porte de salle de bain.

_Gueld! As-tu besoin d'affaire de rechange?

Gueldnard monta les escaliers et entra dans la salle de bain. Il trempa ses mains dans l'eau chaude et se nettoya le visage. Après avoir fait une toilette rapide il se mis à se regarder dans le miroir. Il resta là se fixant quand il entendit frapper à la porte.

Euh... oui oui je suis là. Non merci Glad je vais remettre mes affaires même si elles sont un peu sales, je me changerai et referais une toilette arrivé chez moi. Les tenus d'arami sont trop ample pour moi. Je nagerai dedans comme un poisson dans un lac.

Gueldnard sourit et ouvrit la porte à Glad.


Besoin d'aide pour le dîner?

La jeune femme avait la tête posée contre la porte et elle sursauta quand cette dernière s’ouvrit. Elle sourit alors à son ami.

_Et bien j’ais besoin de toi pour le manger!

Elle descendit alors, Gueldnard a sa suite. Chaussette, ayant sentit que le repas commençait, trottinait gaiement autour de la table.

_Vas y Gueld, assied-toi. Tu veux du jambon ? Il vient des cochons d’Arami.

Elle servit son inviter et s’assit a son tour en prenant deux belles tranches du jambon.

_Bon appétit!

Elle commença alors à manger tout en distribuant des petits bouts de son repas a la petite chatte grise. Puis une question lui vint en tête… Elle hésita a la poser mais au bout d’un certain temps de réflexion, la futur mère se lança.

_Tu as dit que tu fais une « pause » dans ta relation avec Cabotine… C’est grave ? Si tu trouves que ma question et indiscrète je comprendrais que tu ne veuille pas répondre…

Gladriel ne dit rien quand son ami lui parla de sa relation avec Cab… Elle était profondément triste pour son ami, cela n’a pas due être facile. Le voyage lui ferra surement du bien. Elle continua a manger tout en écoutant Gueldnard et c’est un grand sourire qui illumina le visage de la jeune femme quand sont ami lui passa le bonjour d’Arami. Puis tout en parlant elle remplie leurs deux assiettes creuses de la soupe de légume.

_ Et moi, pour parler d’Arami, il me manque beaucoup… Je le vois peu… Trop peu. J’aimerais bien qu’il est plus de temps pour moi… je ne veux pas jouer les égoïste mais après tout, je l’aime et c’est le père de mon enfant ! De plus il m’avait demandé en mariage en Avril, tu te souviens ? Et nous ne sommes toujours pas marié… J’ais toujours rêvé de ma marier sous une pluie de feuille, rougit par l’automne ! Mais je devrais attendre…

Elle mangea alors un peu de sa soupe et regarda dehors. La nuit était tombée et tout était noir dehors.

_ A part ça tout va bien, la grossesse semble bien se passé. Je suis enceinte de quatre mois et demie et tout a bien… Bien que j’appréhende beaucoup l’accouchement ^^

Gueldnard avait le ventre bien remplit après le repas de Gladriel.

Pour Arami je comprends, la seule chose que je peux te dire c'est qu'il t'aime et qu'il aimerai être avec toi pour voir ton ventre s'arrondir et passer du temps avec sa future famille.

Je te remercie pour ce repas, je ne penses pas que nous puissions faire un autre entrainement car je risque de partir bientôt. Merci de m'avoir montré quelques trucs, je vais continuer à m'exercer seul quand j'aurais un peu de temps.

Gueld fit la biseà son amie puis il se retourna avant de partir.

Si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à m'envoyer un pigeon. Bonne soirée Glad et encore merci.

Gueld monta sur sa jument et la guida dans la nuit fraiche.

La jeune femme accompagna son ami jusqu'à la porte.

_Bon voyage mon ami! Bonne soirée!

Elle regarda alors le cavalioer s'enfoncer dans la nuit. La jeune femme ferma la porte et se tourna vers son chat.

_Encore en tête à tête ma pauvre Chaussette!

Les ténèbres envahissaient la pièce de leurs sombre néant... malgrès la lumière... Une lumière perfide, des flammes jallissant d'un feu vous nargue de la liberté et de la joie qu'il laisse paraître... Une joie que l'on aura jamais...

Une silouette paraissant si frêle était recrovillé dans un coin de la pièce. La tête dans les genoux, les yeux d'un bleu sombre, la jeune femme leva lentement la tête quand elle entendit le son de sabots qui martellaient le petit chemin pavé qui menait à la porte d'entrer. Gladriel écouta alors quelque minutes pour savoir si se son n'était pas le fruit de son imagination qui lui jouait de bien mauvais tour ces temps, ou si quelqu'un attendait réellement derrière la porte.

La jeune femme ne bougea pas pour autant. La porte était ouverte, n'importe qui pouvait entrer... Annéantie, Gladriel enfouie de nouveau sa tête entre ses genoux retenant quelque larmes qui voulaient couler...

Rien n’arrivait à atteindre la jeune femme, pas des bruits simples et familiers, comme ceux de pas devant la porte. Elle les avait entendu, mais ils semblaient bien lointains. Malgré cela, elle se raccrocha à la réalité, et Gladriel leva la tête vers la porte. Un parchemin vint e glisser a travers l’ouverture de la porte. Intrigué la futur mère se leva… tant bien que mal… a bientôt 6 mois de grossesse, tout lui paraissait demander un effort surhumain. Tout semblait bien plus difficile… Tout était difficile.

Arrivé a la porte Gladriel ramassa le parchemin et y lut les mots. Elle eu un léger sourire, tant par la surprise que le réconfort qu’elle en tira. Personne, pas même ses amis étaient venue la voir, excepté une personne qui était passé. Elle n’avait pas fermé la porte, et Gueldnard n’avait sans doute pas osé rentrer.

La jeune femme passa la tête à travers la porte et regarda la silhouette de Douce Ambre qui commençait à s’en aller. Elle l’interpella d’une voix faible, mais pleine de gratitude.

_Merci…

La jeune femme vit le signe d'Ambre puis elle s'en alla. Elle était encore touché par son petit mot et aujourd'hui elle décida de s'occuper de la maison en essayant de faire un peu le vide dans sa tête. Elle referma la porte puis elle se dirirgea vers un petit coffre posé sur une étagère, là ou elle dispose toute ses lettres. Elle s'habilla ensuite chaudement et elle sortit de la maison.

Gladriel jetta un long regard au alentour... L'automne avait fait son travail et il laissera bientôt place à l'hiver. Les arbres n'avaient plus de feuilles pour orner leur branches, et les rosiers de Gladriel avaient bien mauvaise mines...

La futur mère se rendit alors dans l'écurie. Les deux chevaux l'acceuillir d'un léger hénnissement. Elle prit le grand licol de Mirabelle et elle la sortit de son boxe pour le mettre dans le grand enclos qui contenait avant les cochons. La jument étant surment pleine, portant le future poulain de Visgrade, elle méritait bien un grand boxe! Elle s'en était rednue compte au comportement de la jument qui rejetait sans cesse les attentions de l'étalon... Puis comme Gladriel les mettait toujours ensemble au près... Elle voulait un élévage et il se mettait en place peu à peu.

La jeune femme prit la fourche qui trônait contre le mur et se mit à vider les boxes de toute leur paille. La tâche lui semblait infessable et chaque coup de fourche lui parraissait être le travail d'un géant! A six mois de grossesse le moindre petit geste était aussi dure qu'une journée à la mine...

Les roues de la charrette laissaient deux longs sillons dans la neige qui recouvrait les routes de la ville. Arrivée devant la grange, Gladriel mit pied à terre et guida la jument en main devant la porte. Elle alla derrière la charrette et elle en décendit un petit arbre , un peu plus petit qu'elle. Malgrès son poids qui était assez léger, la future mère eu toutes les peines du monde à le porter dans la maison. Elle le fit tenir comme elle le put contre le mur sans l'abîmer puis elle sortit de la maison. Elle déplaça la belle percheronne qui tirait la charrette et quand celle-ci fut à la place désiré, la jeune femme déharnacha la jument et elle la remit dans son boxe ou un bonne ration de foin l'attendait.

Gladriel retourna ensuit dans la maison, elle enleva son manteau et se pressa d'allumer le feu. Puis, les mains sur les hanches elle contempla le sapin poser contre le mur. Avec les évènements de ces derniers jours elle n'avait même pas pensé à ce préparer pour les fêtes... Bien qu'il était clair que pour elle le bonheur n'y serait pas. La jeune femme se mit tout de même à la taches, mettant le sapin dans un pot de terre et tentant par tout les moyens de le faire tenir debout et droit. Quand celà fut fait, Gladriel monta au grenier.

La trape se souleva dans une tempète de poussière. L'obscurité reignait dans les lieux et la lumière de la bougie fut la bienvenue. La jeune femme chercha un moment avant de trouver un coffre de taille modeste qu'elle s'empressa de déscendre. Elle arriva à le faire sans problème mais quand il fallut le faire déscendre les éscaliers menant au rez-de chaussé, le coffre eu une soudaine accélération du mouvement et il se retrouva en bas alors que Gladriel se trouvait encore en haut des marche... Oups... Heureusement rien de casser. La jeune femme rejoignit calmement le coffre et elle put remarquer que Chaussette, le poil hérissé crâchait en direction du cube de bois.

La jeune femme ouvrit le coffre et calment elle en sortit une petit décoration. Un petite boule rouge cerclé d'or. Un sourire illumina le visage de Gadriel. Elle se remémorait ses instant d'enfance ou elle décorait le sapin avec ses parents. C'est calmement et prise d'un certain émerveillment que la future mère regardait le sapin se décoré sous ses yeux.

Chaussette fidèle à elle-même prenait grand soin de sauter au milieu des guirelandes et des boules... même celle accrocher au sapin...

Tout était près, un sapin joliment décoré, des bougies chaleureusement allumées et repas déjà bien entamé. Gladriel se trouvait en tête a tête avec son chat, Chaussette qui regardait envieusement les boules accrochées au sapin. Ouh ! Qu’elle immense envie de sauter après ses petites boules toutes coloré et qui attendent patiemment qu’on les foute en l’air ! Mais Gladriel le lui interdisait trop bien.

Le repas fut calme accompagné de long monologue que la jeune femme tenait avec son chat… Les sujets de discussion étaient nombreux comme le futur du bébé que la jeune femme attendait ou celui du futur poulain de Mirabelle ou des sujets concernant tout simplement noël… Mais bien sur aucune réponse ne sortit de la gorge de la petite chatte…

Quand le simple repas fut terminé, la jeune femme rangea la table et enfila un lourd manteau de velours grena. Elle prit Chaussette dans ses bras et elle l’enfoui dans ses habit ne laissant dépasser que sa tête du col de velours. La future mère rabattit son profond capuchon puis elle sortit calmement de la maison… Un petit détour au lac s’imposait…

La nuit était très avancée pour ne pas dire bientôt terminée et la jeune femme avait choisi cette heure tardive pour rentrer. Quand elle s’approcha de la maison, elle distingua silhouette contre la porte et elle put ensuite remarquer qu’elle la connaissait. Quand elle fut près de son ami et que Chaussette enfouie dans ses vêtements l’avait reconnue, la petite chatte sauta des bras de Gladriel pour sauter sur le jeune homme.

_Bonjour ! Cela fait un moment que tu attends si c’est le cas tu aurais du rentré dans la grange, elle était ouverte !
Elle précéda son ami et l’invita à enter. Puis se souvenant elle lui fit une énorme bise.

_JOYEUX NOEL ET BON ANNIVERSAIRE !!!!!!!!

Gladriel referma la porte derrière eux puis à la question de Gueld, elle posa tendrement sa main sur son ventre et lui répondit.

_Et bien; à l'air d'aller bien, je commence même à sentir quelque coups des fois! Dans quelque semaine on verra le petit bout ça tête... J'en suis à 7mois et demi! Et toi, ton voyage c'est bien passer?

Elle proposa à son amis de s'asseoir sur le fauteuil tandis qu'elle ravivait le feu tout en écoutant. Quand la chaleur innonda la pièce, la future mère fit chauffer du chocoloat chaud. Puis elle s'assit sur le fauteuil en face de Gueld. Gladriel plongea ses yeux dans les flammes avant de parler d'une voix mélancolique.

_Aujourd'hui, ca fait exactement un ans, que nous nous somme rencontré avec Arami... elle laissa sa phrase en suspent un moment avant de reprendre. Au banquet de noël... C'était un beaux cadeaux! Il y a denouveau un repas cette année, c'est tu à quelle heure il est?

Elle attendit la réponse de son amie et reprit.

Un profond sentiment de réconfort l'envahie quand Gueldnard la prit dans ses bras. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui mais le fait qu'il le lui dise vraiment la toucha au plus profond d'elle même. Elle lui glissa un "merci" sincère...

Il lui expliqua la fin de son voyage et quand il lui dit qu'il avait tué deux brigand et qu'un l'avait blessé la jeune femme sursauta. Par replexe son regard se posa sur son épaule.

_Ca va mieux maintenant? Ce n'étais pas très grave j'espère?! Tu es encore entier, c'est l'éssentiel! Ces brigands... Il y en a de partout!

Elle se leva doucement et alla remplir deux boles de chocolat bien chaud. Elle en tendit un à son ami.

_ Tu te rappelles, la dernière fois tu m'as dit que toi et Cabotine vous aviez fait... une pause. Est-ce que ça va mieux entre vous?

La future mère ne demandait pas ça par curiosité mais surtout par inquiétude pour son ami. Elle ne savait pas quel était son état d'esprit face à la situation et elle ne voulait surtout pas le voir triste.